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Stef'Hood fouille chez les Tiffosi

J'ai efféctuée mon premier chantier à la fin de ma première année de licence. J'ai eu la chance d'être choisi pour faire des fouilles sur un site Italien. Il s'agisait du chantier école de Travo. Grâce à ce chantier j'ai pu apprendre plusieurs techniques de fouilles, assister au travail des restauratrices et même les aider; faire des sondages dans des tranchées; regarder travailler des anthropologues; et plein d'autres choses encore. Un chantier d'aménagement juste au dessus du site, lors de ma présence, nous à permit de découvrir les limites ouest du site ainsi que des tuiles romaines et même une tombe qui semblait dater du moyen âge. Grâce à quoi j'ai pu "toucher" à différentes époques, rencontrer des spécialistes et faires des échanges culturels enrichissant. Les quelques jours de pluie nous ont permit, à nous débutant, d'être initiés à quelques techniques de laboratoire, comme le néttoyage, le classement, le travail sur illustrator, etc.
En bref cette expérience à été très enrichissante sur différents points, qu'ils soit archéologiques ou culturels. Sans compter sur les visites des grandes ou petites villes alentours.

Photo du village de travo

Le village de Travo

Village appartient à la région italienne d'Emilia Romagna; 2 038 habitants sur une supérficie de 80 kilomètres carrés, à 176 mètres d'haltitudes. Petit village situé au milieu de la vallé du Trebbia, le long de la voie de communication qui relie Piacenza à Gênes, région qui depuis la fin de l'antiquité à favorisé la communication humaine. Un singulier rapport lie Travo à la cité de Piacenza. Selon la légende, dans le sanctuaire de Travo aurait été martirisé en 303 après Jésus-Christ, Antonino, solda romain de religion chrétienne. Il à été martirisé parce qu'il aurait refusé de faire des sacrifices aux dieux paiens. Le saint martyre à été proclamé patron du village de Travo et de Piacenza. Le village possède son propre musée, "il museo civico-Archeologico" (le musée civique archéologique), alimenter en très grande partie par les vestiges découvert sur le site. Il à été aménagé dans l'ancien chateau médiéval du village.

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Photo du site de fouille

Le chantier de fouille

Chantier de taille peu importante, de forme relativement carré. La particularité de ce site est la découverte de plusieurs maisons de plan rectangulaire, plan particulier pour l'époque, dont on ne connait pas beaucoup d'exemple en europe. Ce site est géré par une association, le groupe de recherche "La Minerva", dirigé par les personnes qui ont découvert les premiers vestiges. Le site est ouvert un mois par an, en général août, car les moyens de l'association sont limité. Site Italo-français, il est donc séparé en deux. Les fouilles italiennes sont basés principalement sur l'étude des trous de poteaux et des plans particuliers de maison rectangulaire. Pour les fouilles françaises, elles se fond sur le mur et les différents foyers retrouvés.
Aujourd'hui le site à été transformé en parc archéologique. Un des foyers fouillé à été reconstitué, des reconstitutions de maison ont été proposées et un grand nombre d'activité ludique ont été mise en place.

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Photo d'un mur néolithique

Fouille du mur

La présence d'un mur éffondré sur le chantier à occupé une grande partie de mes fouilles. J'ai passée trois semaines sur quatre à faire des décapages succéssifs, afin de retrouver le niveau d'occupation. Tandis qu'une équipe de cinq à six personnes travaillaient sur ces décapages, un binome de deux personnes s'occupait de faire la même chose sur coupe transversale. L'objectif de cette fouille était de comprendre à quoi pouvait servir se mur. Mur situé un peu en retrait de l'espace d'occupation du site, vers la limite du site.

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Photo du foyerPhoto du moulage du foyer

Fouille et restauration d'un foyer

La présence d'un grand nombre de trous de poteaux du côté italien est contrebalancé par le nombre important de foyer trouvé et fouillé du côté français. Sur la première photo on peu voir un foyer en cours de fouille. La fouille se fait en plusieurs temps, un peu comme pour le mur. On fouille le foyer, couche après couche, on relève et aspire la terre que l'on place dans des sacs, classés, qui seront tamisés par la suite pour y récolter le charbon qui reste. A chaque couche on fait un dessin des pierres, en partant des plus proches de nous pour finir par les plus enfouies. Cela permettra de reconstituer les différents niveaux du foyer.

Sur l'autre photo on peut voir les deux restauratrices, venues spécialement de Turin, en train de réaliser un moule du plus important des foyers retrouvé sur le site. Elles réalise une pâte blanche à partir de différents produits, elles l'appliquent le plus uniformément possible sur l'ensemble du foyer. Ensuite on laisse sécher un après midi entier et on retire délicatement. On obtient alors une empreinte en négatif du foyer, qui permettra de reconstituer ce foyer pour le parc archéologique.

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