Welcome to Tokyo
Alors ça a commencé comme ça. Une amie qui part faire ses études aux Japon, une Kishoton qui pour rire un peu lui dit qu'elle ira la voir, et c'est comme ça que je suis partie le 24 octobre 2008 pour Tokyo...
Donc partie de l'aéroport Paris CDG (pour les intimes) à 22h35, je suis arrivée "quelques heures" plus tard le jour suivant à 18h30 à l'aéroport de Narita à Tokyo. Vous allez me dire quoi? Plus de 19h d'avion? Enfin, il ne faut pas oublier de rajouter sept heures à sa montre quand on arrive à Tokyo... Enfin, ce que je retiendrais, ce n'était pas la longueur du voyage, mais que je suis passée pas très loin de Vladivostok! Et ça... c'est... (l'infime partie de géographe qui sommeille en moi n'a pas de mot pour exprimer un tel sentiment.).
Donc pour reprendre tout ça, on m'attendait heureusement à l'aéroport, car il faut dire que si l'on ne parle pas japonais, le choc est assez rude, du genre "Comme c'est joli ces petits signes, mais qu'est-ce que ça veut bien pouvoir dire?"... Mais bon à l'aéroport c'est sous-titré en anglais donc on se raccroche à l'alphabet qu'on connait.
Après toutes ces heures d'avion, de train, nous arrivâmes enfin à la gueshouse où j'ai pris mes quartiers pendant mon séjour et qui se trouvait à Warabi, petite ville dans la banlieue de Tokyo. Warabi est bien plus calme et tranche avec l'agitation de Tokyo, ce qui n'est pas pour déplaire parfois. Donc j'ai séjourné à la guesthouse tenue par Moki Yamato (dont vous saurez tout ici si l'envie vous prenait d'aller y faire un tour), qui après m'avoir fait remplir formalités et donné les règles de la maison, m'a ouvert ma petite chambre en me donnant futon couette et oreiller... et à la douche!
Après un bon repas dans un petit restaurant pour 500 yens soit à peine 4 euros, j'allais me coucher et ce fut parti pour une semaine de visite de Tokyo (ce qui ne fut pas assez, tant il y a de choses à voir)...
Le temple d'Asakusa
Le quartier d'Asakusa à Tokyo abrite un grand temple bouddhiste. Sur la photo, c'est une des portes du sanctuaire. Derrière la porte, se trouve une grande allée de boutiques de souvenirs où l'on trouve un peu de tout (porte-clés, bandeau que l'on se met sur le front, habits traditionnels, maneki neko... mais pas de carte postale).
On peut également aller tirer sa fortune au temple pour savoir si l'on aura bonne ou mauvaise fortune. Alors tout d'abord, on secoue une boite fermée et percée d'un trou contenant des batonnets. Une fois bien secouée, on fait sortir un bâtonnet de la boite par le trou. Sur celui-ci figure un numéro. En face de soi, il y a un meuble avec plusieurs petits tiroirs dont chacun correspond à un numéro. On ouvre celui correspondant au numéro que l'on a tiré et on prend le premier papier de la pile du petit tiroir. sur ce papier est écrit sa fortune. Si elle est bonne, on garde le papier et on le ramène chez soi, si elle est mauvaise, on l'accroche à un fil juste à côté pour conjurer le sort. Pour ma part,j'ai tiré une "moyenne fortune". Dans ce cas c'est à chacun d'apprécier si elle est bonne pour soi ou mauvaise. Et comme elle ne me plaisait pas trop, j'ai préféréré l'accrocher au fil... on n'est jamais trop prudent.
Shibuya
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Shibuya c'est le quarier actif par excellence, celui avec ses grands passages piétons, ses personnes qui grouillent de partout et ses magasins ultras branchés (Pour les fashion victims féminines, allez faire un tour au "Shibuya 109", c'est "the place to be"). Enfin bon, agoraphobe s'abstenir... |
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A l'une des sorties de la gare de Shibuya, on trouve la statue de Hatchiko, le petit chien. C'est un célèbre point de rendez-vous pour tous les Tokyoïtes... Mais pourquoi cette statue d'un petit chien en plein centre actif de Tokyo? L'histoire dit qu'un chien avait l'habitude d'aller attendre son maître à cette gare chaque jour lorsqu'il revenait du travail. Quand le maître mourut,le chien alla encore chaque jour à la gare attendre son maître et ce pendant 10 ans jusqu'à ce qu'il meurt à son tour... Cette statue célèbre la fidélité de l'animal à l'homme et dans ce cas du chien envers l'homme. |
Le musée national de Tokyo
Mais qu'est-ce que ce bout de papier un peu chifonné (et je m'en excuse)?... Et bien c'était mon entrée pour le musée national de Tokyo! Il est situé dans le quartier de Ueno dans un grand parc et se compose de cinq bâtiments dont le Honkan qui regroupe des collections relatives à l'histoire du Japon depuis les origines et le Toyokan qui abrite des collections d'art asiatique. C'est un musée très impressionnant car en effet, c'est une multitude de pièces d'art asiatique que l'on peut voir.(très grandes collections des civilisations japonaise, chinoise, coréenne...). N'hésitez pas à allez consulter le
site .
Le métro de Tokyo
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Le réseau de transport de Tokyo est immense, car comme on peut le voir sur ce plan, il y a énormément de lignes de métro, sans compter celles de train qui sont également connectées au réseau. Pour essayer de faire simple, les lignes sont gérées par des compagnies différentes. La tarification dépend du trajet que l'on fait. A l'entrée de chaque station de métro, il y a des guichets automatiques avec un plan du réseau indiquant ce que l'on doit payer pour chaque station. Si par hasard, on change d'avis pendant le trajet et que l'on souhaite aller plus loin, on paie un supplément à la sortie. |
"On mange quoi ce soir?"
Au Japon, c'est toute une autre façon de cuisiner, avec des textures, des odeurs et des saveurs différentes. Mais arrêtons nous sur trois choses ayant attiré mon attention...
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Tout d'abord arrêtons nous sur les sushi . Aller au Japon sans en goûter est inconcevable! Et en prime, ceux-ci étaient absolument délicieux... Mais ici, on n'en mange pas tous les jours car ils sont plutôt dévorés pour des occasions un peu spéciales. |
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Le Japonais a une conception toute autre de ce que doit être une crêpe comparé au Français. En effet, pour nous, les crèpes sont le plus souvent fourées et roulées ou pliées avec un fourrage qui ne dépasse pas en moyenne le nombre de deux voire trois saveurs (surtout si elle est sucrée) afin d'éviter l'écoeurement. Mais au Japon, on ne conçoit pas la crêpe autrement que pliée telle un cornet vide et chargée de toute une garniture qui la rend très compliquée à manger sans s'en mettre de partout...
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Et oui, au Japon, on en rencontre pas mal... et quoi me direz-vous? Et bien des mots français bien sur! Et comme ici avec "pâtisserie française" (ou encore "La cachette" dans le quartier d'Asakusa qui est je vous laisse deviner avec un nom pareil). Et c'était bien une pâtissserie française! Le seul hic, c'est que les Japonais ont une vision de la pâtisserie française qui est beaucoup trop grasse et crèmeuse (un peu comme les crêpes). Mais il est vrai qu'au tout début de mon voyage, ma première confrontation au français dans un pays tout en kanji a été inattendue mais aussi réconfortante... |
"Il y a des gens partout"
Petite scène à Harajuku sur un passage piéton... Bon il est vrai qu'avec une population de 12 millions d'habitants, il allait avoir du monde dans les rues de Tokyo. Mais ça fait son petit effet à la Lyonnaise que je suis... Et Lyon à l'air d'une charmante petite ville.
Quand faut y'aller...
Et après une semaine d'aventure à gambader dans les rues de Tokyo, il a bien fallu rentrer. Alors que dire en conclusion de ce voyage? Le Japon, où du moins Tokyo c'est différent. Si vous voulez connaître une autre culture, alors c'est à ne pas rater. C'est semblable par certains côtés, et pourtant très différent de la France. En tout cas, au Japon, on ne se pose pas la question de savoir si son train sera à l'heure, puisqu'il l'est toujours, vous chercher des toilettes? Tournez la tête et vous en trouverez toujours et propre de surccroît, vous ne crierez jamais sur une personne qui vous grille dans la file d'attente car ça ne se fait pas, pas plus qu'un portable qui sonne dans un transport public... Mais attention, ne vous mouchez pas en public, c'est mal poli. Tokyo, c'est propre, carré... parfois trop. On ressent vraiment ce que veut dire l'expression "ne pas perdre la face" et à quel point elle fait partie de la culture japonaise. Alors quand on arrive en France, ça dépayse un peu et le plus troublant c'est qu'on se sent presque soulagé de voir son train arriver avec 15 minutes de retard, comme si tout était rentré dans l'ordre.