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Casanis au pays des mythes grecs !


Voyageur, bienvenu sur ma page.
Je suis Casanis, votre guide.
Aujourd’hui, nous allons nous rendre dans une contrée peuplée de mythes et de légendes de toutes sortes : La Grèce.
Afin de faciliter la visite, je vais vous faire découvrir ce pays en trois étapes.


Sommaire

Folklore



La Grèce, terre de mythes, ça fait cliché, mais c’est toujours la réalité ! Par exemple, voici le rocher de la Pythie, à Delphes. L’on raconte que depuis ce rocher, une prêtresse célèbre dans tout le monde connu, rendait ses oracles, inspirés de la bouche même du dieu Apollon.
Ces prophéties étaient souvent très obscures et sujettes à de multiples interprétations.
(Petite parenthèse : en arrière-plan, vous pouvez aussi apercevoir le trésor des Athéniens, construit pour de remercier l’oracle pour ses prédictions fort utiles !)
Par exemple, et pour n’en citer qu’un seul, lors des guerres médiques, alors que la Grèce toute entière cherche à se protéger des attaques des Perses, l’oracle déclare « Abritez-vous derrière un rempart de bois ». Que doit-on y comprendre ? Faut-il construire des palissades ? Heureusement pour les Grecs, Thémistocle en fin stratège, comprend qu’il s’agit de navires, et fait réaliser une flotte qui vainct à Salamine.
Nous voici à présent sur l’Acropole d’Athènes.
L’arbre que vous apercevez au premier-plan, n’est autre que l'olivier sacré d’Athéna.
Dans les temps immémoriaux, nous racontent les mythes, les dieux s’affrontaient pour décider de quelles villes ils seraient les protecteurs. Athéna et Poséidon se disputaient Athènes. Ennemis de toujours, ils proposèrent d'offrir un cadeau aux habitants de la cité afin de se les attacher, le roi Cécrops fut l’arbitre. Poséidon donna un cheval invincible au combat, et Athéna, un arbre plein de richesse, l'olivier. Ce dernier étant plus utile aux yeux du roi, la déesse devint la protectrice de la cité !
Mettons de côté les mythes et autres légendes pour le moment et intéressons nous plutôt à la gastronomie locale.
Les Grecs ont des plats très typiques de leur région fait principalement à base d’olive. C’est qu’en Grèce, il y a 120 000 000 d’oliviers pour environ 11 000 000 habitants !
En entrée, le Grec apprécie tout particulièrement une salade composée de tomates, de concombre, d’oignons et bien sûr, d’olives !
Pour le plat principal, l’agneau rôtit fait toujours sensation, accompagné pourquoi pas de la célèbre « pita ».
En dessert, on vous sert du yaourt, le fameux « yaourt grec » accompagné de miel, ou d’étranges pâtisseries à base de vermicelles baignant dans du miel.
Le café quant à lui est turc, pardon, grec… Ne créons pas d’incident diplomatique, c’est que le sujet est toujours sensible !
Nous ne pouvions pas terminer ce chapitre sans évoquer les Ô combiens célèbres soldats qui gardent la Place Syntagme ou Place de la Constitution.
La relève de la garde attire nombre de touristes venus admirer la dextérité avec laquelle ces militaires restent stationnés des heures sous le soleil, sans bouger le petit doigt !


Le petit mot de la guide : Attention si vous vous rendez à Delphes ! Méfiez vous des serpents ! On dit que les alentours du temple en sont remplis… Et oui, aujourd’hui encore, résiste dans l’imaginaire collectif la légende du Python, grand serpent vaincu par Apollon sur le site où fut construit son sanctuaire !
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Loisirs



Quand on pense aux loisirs des Grecs, on imagine aussitôt les jeux olympiques tels qu’on les voit représentés sur les vases antiques.
Ci-contre, vous admirez l’entrée du fameux stade où se déroulaient les épreuves de course.
La ville actuelle d’Olympie a été construite à proximité du site archéologique (3 minute à pied depuis le centre ville). Celui-ci est plutôt vaste : on circule entre les vestiges des temples et les espaces où se déroulaient les diverses épreuves (pugilat, disque, saut,…). Il est surtout bien équipé : les athlètes avaient à leur disposition des bains, mais surtout d’immenses vasques pleines d’huile d’olive (forcément) qui appliquée sur le corps réduisait l’adhérence de l’adversaire lors des épreuves de lutte !
Les Grecs n’étaient pas que des fans de sport : c’étaient avant tout des êtres cultivés, appréciant les représentations théâtrales.
Ici, nous sommes à Epidaure en lieu et place d’un des théâtres les plus célèbres de toute l’antiquité.
Pouvant contenir jusqu’à 14 000 personnes, cet édifice était surtout réputé pour son acoustique exceptionnelle. Il est vrai que l’on entend assez clairement depuis le haut des gradins les personnes qui sont tout en bas. Pour autant, je n’ai pas pu effectuer le fameux « test de l’allumette » (une allumette craquée sur scène s’entend au sommet des gradins). A vous d’aller vérifier sur place ! En plus la vue, est assez époustouflante.
Enfin, nous revenons au sport avec cette magnifique raquette de tennis de table antique exposée au Musée de National d'Athènes. Pardon, on vient de m’apprendre qu’il s’agirait en fait du miroir de Clytemnestre.
Hmmm, c’est vrai que les Grecques, en particulier les Mycéniennes étaient réputées pour leur maquillage : visage blanchit, rouge à lèvres/joues/menton, yeux charbonneux… Tout ceci semble particulièrement moderne !
Tout sauf cette histoire de rouge à menton…

Le petit mot de la guide : N’hésitez surtout pas à piquer un sprint sur le stade d’Olympie !

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Habitat local



Nous ne pouvions pas quitter la Grèce sans parler de l’architecture si particulière qui inspire encore de nos jours nombre de nos maîtres d'oeuvre.
Les Grecs aiment construire sur les hauteurs, c’est indéniable. A votre gauche, vous pouvez contempler la célèbre cité de Mystra, ancienne capitale byzantine du Péloponnèse, fondée au XIIIe siècle. Elle se situe sur la colline du Taygète, à plus de 600m d’altitude. La vue y est impressionnante !
Il en est de même des fameux monastères des Météores, au nord de la Grèce.
Ces monastères toujours en activité possèdent de petites chapelles couvertes du sol au plafond de peintures religieuses. Mais bon, pour y accéder, il faut jouer des coudes avec les pèlerins grecs débarqués par bus entiers.
Nous ne pouvons pas quitter ce site sans faire référence au fameux James Bond « Rien que pour vos yeux » où Roger Moore escalade la montagne afin d'accéder au repaire des bandits, le Monastère Sainte Trinité, pour délivrer Carole Bouquet.
Enfin, pour terminer ce voyage, retournons à Athènes, sur l’Acropole en-dessous des Propylées.
si les millions de touristes voulaient se tourner, ils pourraient admirer l’architecture du monument ainsi que les échafaudages des travaux (dire qu’ils avaient prévu de restaurer le monument en seulement 30 ans !).
Mais bon, c’est que l’Acropole offre un point de vue de choix sur la ville et sur l’ancienne agora d’Athènes !

Le petit mot de la guide : Acrophobes s’abstenir !

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Merci pour la visite !


Aphrodite et moi !